Connaissance et recherche sur les patrimoines culturels

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En partenariat avec la Région Centre-Val de Loire, conformément à la loi du 13 août 2004, le Parc naturel régional de la Brenne réalise, depuis 2004, l’inventaire de son architecture rurale.

Cette opération, toujours en cours du fait de son ampleur, succède à un inventaire topographique, engagé en 1991, dans l’ancien canton du Blanc (dont les limites ont été redéfinies en 2015). Ce travail, qui concernait aussi bien les œuvres architecturales que le mobilier, a été mené par Marie-Thérèse Réau et Christian Trézin du service régional de l’Inventaire et a donné lieu à une publication dans la collection nationale du ministère de la Culture « Images du Patrimoine » (visuel, photo). En 1999, la commune de Tilly a également fait l’objet d’une opération d’inventaire.

A la suite de ces travaux, le Parc a souhaité se doter d’un état des lieux le plus complet possible de l’architecture rurale en démarrant une opération d’inventaire. Sa finalité, la même qui a présidé au déploiement de l’Inventaire général en France, est bien d’identifier le patrimoine architectural d’intérêt. Il s’agit effectivement, dans le territoire du Parc, d’améliorer les connaissances locales tout en portant, selon le choix des partenaires, une attention particulière aux maisons et aux fermes (et tous les bâtiments agricoles) qui composent la majeure partie du patrimoine rural. De 2004 à 2010, l’enquête a donc privilégié cette approche thématique ; l’étude ne prenait pas en compte de manière systématique les autres types d’édifices.

Depuis 2010, toutes les formes du bâti (aussi bien vernaculaire que savant) antérieures à 1950 sont inventoriées de manière exhaustive selon la méthode de l'inventaire topographique ajoutant au repérage des « maisons » et aux fermes, le recensement des châteaux, des édifices religieux et publics (églises, chapelles, cimetières, mairies, écoles), des édifices de génie civil (gares ferroviaires, ponts, etc.), des bâtiments commerciaux (hôtels, restaurants, boutiques), ceux de l’industrie, de l’artisanat, ou encore des divers édicules (monuments commémoratifs, croix, puits, lavoirs, etc.). Les édifices, observés sur le terrain, sont datés, décrits, photographiés et analysés au sein de dossiers documentaires, électroniques, versés sur le serveur de la Région Centre-Val de Loire.

Cet inventaire de l’architecture rurale participe bien évidemment au rayonnement culturel du territoire, à la valorisation touristique et du cadre de vie. Les informations collectées sont également d’une aide précieuse à l’élaboration d’un « diagnostic patrimonial » permettant de définir des stratégies de conservation et d’accompagner les communes dans des démarches de prise en compte des éléments du patrimoine dans les documents d’urbanisme.