LE PARC

: 10 mars 2020

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En partenariat avec la Région Centre-Val de Loire, le Parc naturel régional de la Brenne réalise, depuis 2004, l’inventaire de son architecture rurale. L’opération, toujours en cours du fait de son ampleur, s’était initialement appuyée, dans sa progression (commune par commune), sur le découpage administratif tout particulièrement celui des (anciens) cantons. L’enquête engagée dans celui de Tournon-Saint-Martin, vient de s’achever avec la finalisation de 308 dossiers d’inventaire portant sur Mérigny. Ils s’ajoutent à 2133 autres, déjà constitués, qui documentent le bâti des 10 communes de cette circonscription supprimée en 2015.

Après ceux de Néons-sur-Creuse, de Lureuil et de Preuilly-la-Ville, disponibles depuis l’an dernier, les résultats de l’inventaire architectural mené dans la commune de Tournon-Saint-Martin (au total 533 dossiers) sont dès à présent consultables sur le site régional de l’Inventaire général du patrimoine (opération « Architecture rurale dans le Parc naturel régional de la Brenne »).

Les dossiers, toujours inédits, d’autres communes inventoriées viendront, dans les mois et années à venir, enrichir le site régional afin que soit rendu accessible à tous l’ensemble des données collectées depuis 2004 par le Parc de la Brenne.

L’inventaire général du patrimoine culturel : l’opération conduite dans le Parc de la Brenne

Fondé en 1964 par André Malraux, l'Inventaire général du patrimoine culturel « recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique. Le champ d'investigation est vaste et embrasse, de fait, l'ensemble des biens créés par l'homme sur la totalité du territoire national : architecture et urbanisme, objets et mobilier, qu'ils soient publics ou privés, sur une période allant du 5e siècle à 30 ans avant la date de l'enquête ».

En 2004, le Parc a souhaité se doter d’un état des lieux le plus complet possible de l’architecture rurale en démarrant une opération d’inventaire. Sa finalité, la même a présidé au déploiement de l’Inventaire général en France, est bien d’identifier le patrimoine architectural d’intérêt. Il s’agit d’améliorer les connaissances locales tout en portant une attention particulière aux maisons et aux fermes (et tous les bâtiments agricoles) qui composent la majeure partie du patrimoine rural. 2020 03 inventaire tournon IVR24 20133601526NUC2A

Tout le bâti antérieur à 1950, aussi bien vernaculaire que savant, privé que public, est pris en compte de manière exhaustive selon la méthode de l'inventaire topographique. Sont donc inventoriés, en plus des « maisons » et des fermes, les châteaux, les édifices religieux et publics (églises, chapelles, cimetières, mairies, écoles), les édifices de génie civil (gares ferroviaires, ponts, etc.), les bâtiments commerciaux (hôtels, restaurants, boutique), l’industrie, l’artisanat, ou encore les divers édicules (monuments commémoratifs, croix, puits, lavoirs, etc.).

Les édifices, observés sur le terrain, sont datés, décrits, photographiés et analysés au sein de dossiers documentaires, électroniques, versés sur le serveur de la Région Centre-Val de Loire.

Cet inventaire de l’architecture rurale participe bien évidemment au rayonnement culturel du territoire, à sa valorisation touristique et à celle de notre cadre de vie.

Les informations collectées peuvent également aider à l’élaboration d’un « diagnostic patrimonial » permettant de définir des stratégies de conservation et d’accompagner les communes

dans des démarches de prise en compte des éléments du patrimoine dans les documents d’urbanisme.

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