Le Parc construit bien des enclos, pas pour contenir les libellules... mais bien pour permettre la pousse de végétations aquatiques qui se révelènt essentielles si l'on veut favoriser le développement des libellules, plus largement les odonates ! La saison des pêches est idéale pour intervenir dans l'étang. La construction entamée en 2022 s'est poursuivie cette année. Il reste 11 enclos à construire, ce sera pour la saison 2024.
En 2022, le Parc de la Brenne a répondu à un appel à projet de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne ciblant des espèces dîtes PNA (plan national d’actions). Les PNA sont des outils opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier.
En Brenne, le choix a été fait de cibler les odonates (libellules et demoiselles) via la restauration de végétation aquatique d’étangs favorables à ces espèces. Concrètement le projet consiste à la pose d’enclos grillagés dans 25 étangs, suite à leur vidange. Ces barrières visent à préserver la végétation existante de l’impact des ragondins ou rats musqués et protéger les odonates, à l’état larvaire, de la prédation des poissons.
La Brenne (et notamment la Grande Brenne) est une des 16 zones en France définies comme étant à fort enjeux de conservation pour les odonates ce qui justifie ces travaux de restauration. Les ceintures végétales des étangs de Brenne constituent l’habitat de nombreuses espèces caractéristiques des zones humides dont certaines sont emblématiques comme la Leucorrhine à large queue (Leucorrhiniacaudalis).
Les premiers enclos ont été installés l’hiver dernier puis les chantiers ont repris lors de la saison de pêche actuelle. Au total 14 enclos ont été réalisés cette année, le reste sera posé en 2024.
Contact Parc : Simon Raverdy, coordinateur Birgade EEE / eau, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.