Observée dans la Vienne (86) en 1997, revue en Brenne en 2010, elle est reconnue officiellement en 2019. Il aura donc fallu plusieurs années pour vérifier qu'elle :
- n'avait jamais été décrite ailleurs dans le monde,
- n'est pas une espèce exotique envahissante,
- n'était pas un "hybride",
- était bien présente dans les étangs de Brenne et ailleurs.
Son enregistrement de naissance a été validé en entrant dans l'herbier du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris le 12 avril 2019.
Le Parc a réalisé les 2 planches d'herbier qui ont servi au dépôt des exemplaires de référence au Muséum. Ce n'est pas une mince affaire, car la mise à plat d'une plante mouillée - car aquatique - nécessite un peu d'expérience et de maîtrise technique.
Depuis sa découverte en Brenne (étang de Bellebouche par Pierre Plat), le Parc a naturellement noté au fil du temps les étangs où l'Utriculaire inconnue était présente lors d'inventaires botaniques. A ce jour, environ 25 étangs l'abritent sur le territoire du Parc.
En relation fréquente avec les découvreurs (inventeurs), le Parc a échangé, discuté de son écologie. Elle affectionne donc les eaux calmes, peu profondes (30-80 cm), un peu chaudes, en mélange avec d'autres plantes aquatiques comme l'Utriculaire commune, des potamots...
C'est une plante aquatique carnivore et sans racine qui flotte entre deux eaux. Elle n'utilise pas la lumière (ne réalise donc pas la photosynthèse) pour se nourrir et pousser. Au lieu de ça, elle capture de petits animaux grâce à des pièges en forme de tonneau ou d'outre (d'où son nom). Une fois attrapés, elle les digère.
Actuellement, l'utriculaire de Brenne sera visible en juin...
Contact Parc : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., chargé de mission en écologie