Bref historique
Les Mesures Agri-Environnementales (MAE) se sont succédé depuis maintenant environ 20 ans sur le territoire du Parc : Opérations Groupées d'Aménagement Foncier (OGAF - 1992-93), OPération Locale (OPL - 1998-99), Contrats Territoriaux d'Exploitation (CTE - 2000, 01, 02), Contrat d'Agriculture Durable (CAD - 2004, 05).
A chaque mesure correspond un périmètre particulier, néanmoins CTE et CAD concernaient potentiellement tout le territoire du Parc.
Aujourd'hui
Depuis 2006, 2007, ce sont les MAE territorialisées qui ont pris le relais. Les mesures, construites en Brenne, s'appliquent désormais sur des territoires "particuliers" (3 Zones Natura 2000 (Grande Brenne, Vallée de la Creuse et affluents, Vallée de l'Anglin et affluents), Zone Ramsar (La Brenne)).
Les données de terrain ne changent pas mais l'environnement administratif change en fonction des dispositifs. Nous avons essayé de conserver une logique "naturelle" dans l'enchainement des mesures, c'est à dire de préserver la prairie naturelle soit en tant que :
- habitat pour différentes espèces (Cistude d'Europe, Triton crêté, Flûteau nageant...),
- habitat naturel remarquable (prairie à Jonc acutiflore (joncs en nappe), prairie uniquement de fauche, pelouse sèche sur sable, tourbière...).
Le Parc réalise les diagnostics naturalistes (basés sur la botanique) sur son territoire et propose aux agriculteurs une carte compte-rendu qui sert à ce dernier de document au moment de sa déclaration PAC ; toutes les cartes doivent être finalisées avant le 15 mai de chaque année.
La préparation (dossier de candidature) de chaque territoire se prépare bien en amont (15 octobre de l'année précédante).
Quelques chiffres
Surfaces et agriculteurs concernées :
- Grande Brenne + Ramsar : 11.7 ha / 6 agriculteurs (2007), 3 528 ha / 39 agri. (2008), 935 ha / 17 agri. (2009) - 1659 ha / 39 agri. (2010).
- Vallée de la Creuse et affluents : 241 ha / 6 agri. (2009), 211 ha / 8 agri. (2010).
- Vallée de l'Anglin et affluents : 511 ha / 12 agri. (2009), 587 ha / 19 agri. (2010).
La préservation globale de la prairie (des prairies naturelles en particulier) est très importante pour le Parc de la Brenne. On peut souligner la contribution financière non négligeable assurée par les MAE pour les exploitations agricoles du territoire.