L'association des Amis du Blanc et le Parc mènent un projet de « reconquête » d'éléments de petit patrimoine très spécifiques : les loges de vigne. Ce projet consiste à inventorier les loges de la commune du Blanc afin d'envisager leur restauration, leur mise en valeur et d'inciter leurs propriétaires à se les réapproprier.
Le Parc et l'association des Amis du Blanc recherchent donc des témoignages concernant ces loges de vigne, ainsi que des informations qui permettraient d'en découvrir d'autres car bien souvent le tissu urbain a remplacé les anciens vignobles, dissimulant certaines loges derrière les habitations.
Stéphanie Abline, étudiante en Master professionnel « restauration et réhabilitation du patrimoine bâti », a pour mission, dans le cadre d'un stage de 4 mois, de collecter toute information relative à ces petites constructions, qui façonnent notre paysage. Au-delà d'un travail d'inventaire, elle étudiera des préconisations concernant les travaux de restauration qui prendront en compte l'état original du bâti, ses matériaux et sa mise en œuvre.
Une première opération de sauvegarde est d'ores et déjà programmée. Le camp chantier de jeunes, organisé cet été par le relais Brenne initiatives jeunes a pour objet la restauration d'une loge de vigne à Thenay. Le projet d'étude des loges de vigne pourrait être à l'initiative de démarches similaires dans les autres communes du Parc concernées par ce type de patrimoine.
Un peu d'histoire...
Construites aux XIXe et XXe siècles, les loges de vigne servaient autrefois de lieux de repos et de restauration pour les ouvriers à l'heure du déjeuner car les vignobles étaient situés aux abords de la ville, à plusieurs kilomètres des lieux d'habitation. Lieux de convivialité, elles témoignent de l'activité viticole passée et de la vie sociale qu'elle engendrait à travers notamment les fêtes vigneronnes.
Dès le XIIIe siècle, le vin du Blanc est très apprécié et réputé au-delà des frontières françaises. De cette activité viticole florissante, il ne subsiste que très peu de vignes mais les cabanes demeurent, comme gardiens de la mémoire collective locale.
Contact Parc : Dany Chiappero