L'inventaire des chauves-souris se poursuit en 2023, avec une formule nouvelle : la prospection se mène sur les bâtiments publics du territoire du Parc. Les années précédentes, les stagiaires prospectaient 2 communes (bâtiments privés et publics).
Cette année, c’est Tristan Dejust, étudiant en licence de Biologie à Orléans, qui prospecte l’ensemble des bâtiments communaux et communautaires du territoire du Parc et a déjà trouver 10 colonies de 9 espèces dans les 119 bâtiments prospectés dans 15 communes.
Gageons que les bâtiments publics des autres communes soient aussi favorables !
Autre évolution, les connaissances acquises via le programme d’inventaire des chauves-souris, mené depuis 2005, ont, pour la première fois en 2022, permis d’aménager quelques bâtiments publics grâce au Contrat Territorial Zones Humides et à Faune Conservation, une entreprise spécialisée installée à Neuillay-les-Bois :
• aménagement de dépendances peu ou pas utilisées à Méobecq (combles), Mézières-en-Brenne (cave d’un logement) et La Pérouille (grenier). Il s’agissait de faciliter l’accès des chauves-souris à une partie du bâtiment qui leur était dédiée, permettant ainsi également d’en poursuivre l’utilisation.
• pose de gîtes artificiels dans les écoles de Mézières-en-Brenne et Tournon-Saint-Martin pour limiter les désagréments liés aux déjections qu’elles produisent et assurer leur maintien à l’endroit qu’elles avaient choisi.
Petit rappel historique : au début du siècle dernier, Raymond Rollinat et René Martin, naturalistes français, témoignaient de la présence d’une colonie de Grand Murin dans la quasi-totalité des églises du département.
Retour sur l'inventaire 2022
En 2022, l’inventaire des colonies de reproduction de chauves-souris, soutenu par le FEADER et la région Centre-Val de Loire, s’est déroulé sur les communes de Tournon-Saint-Martin et Néons-sur-Creuse. Paul Villant et Mehdi Rezquallah ont pu, au cours de leurs 3 mois de stage, prospecter les bâtiments publics et privés et y dénombrer pas moins de 8 espèces différentes, constituant près de 30 colonies de mise-bas. Ces espèces étaient réparties dans une cinquantaine de bâtiments avec des effectifs variables.
Contact Parc : Vivien Airault, Chargé de mission Environnement, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.